La psychologie du joueur de paris sportifs

La psychologie du joueur de paris sportifs

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Depuis quelques temps, la psychologie du joueur est analysée par les experts du comportement humain: psychologues et psychiatres. En effet, avant les années 60 les addictions ne figuraient pas dans les livres médicaux. Grosso modo, si on pouvait contrôler ses pulsions, on était sain d’esprit. Peu importait alors si on fumait, buvait ou jouait outre mesure. C’était notre liberté.

Les temps ont changés et le mental du joueur “type” a été disséqué dans ses moindres détails. Résultat: la pathologie du jeu est entrée dans les addictions. À l’heure du tout internet, où paris et poker en ligne se généralisent, il est bon d’en connaître un peu plus sur le joueur et sa psychologie. Le sujet est vaste plusieurs livres ont été écrits à ce sujet. Quelques points ont particulièrement retenu mon attention et c’est de ceux-là dont je vais vous parler.

L’illusion du joueur : une spécificité de sa psychologie

C’est Remy de Gourmont, un écrivain français de la fin du 19e siècle, qui a souligné ce phénomène dans ses “promenades philosophiques”. L’illusion du joueur en psychologie, c’est de s’attribuer une valeur supérieure à sa valeur réelle. En mêlant ses souvenirs de victoire et son désir ardent de gagner, le joueur minimise sans le savoir ses chances de perdre. Il acquiert alors une “sur-confiance” en lui, et c’est ainsi que certains se laissent tenter par les paris les plus fous.

D’un autre côté, c’est cette illusion qui a donné la victoire a plus d’un compétiteur. Et d’ailleurs, il n’est pas rare d’entendre des athlètes déclarer aux Jeux Olympiques: “je ne joue que pour la médaille d’or” ! En partant gagnant d’office - chose plus qu’improbable et qui tient plus du ressort psychologique - de nombreux sportifs se sont emparés de la victoire. C’est bien en se surestimant qu’on entreprend l’impossible. Voilà l’ambigüité: se dire “je sais parfaitement que je vais gagner mais je reste modeste”. Entre mental de gagnant et comportement mégalomaniaque, l’équilibre est à trouver sinon gare à la chute.

Le conditionnement chez l’animal et le joueur : expériences psychologiques

Un biologiste, Thomas Zentall de l'Université du Kentucky, nous offre les résultats d’une expérience étonnante. La voici. Il a placé des pigeons (des vrais), face à deux lumières sur lesquelles il fallait donner un coup de bec pour avoir de la nourriture. En tapant sur l’une d’elles le pigeon récoltait trois graines, alors qu’en tapant sur l’autre, il recevait dix graines, mais seulement une fois sur cinq.

Que choisissaient les pigeons? À 90% du temps, déclare Zentall, les pigeons choisissaient la lumière à dix graines. En réalité cette lumière leur apportait un tiers de graines en moins, mais rien n’y fait. Ici, le gain aléatoire semble bien éclipser les essais infructueux.

Certains d’entre vous me diront, c’est normal ce sont des pigeons ! Alors voilà: un neurobiologiste, Michael Platt du “Duke University Medical Center” a reproduit le même dispositif avec des singes macaques d’une espèce appelée “rhésus”. Ce qu’il a remarqué? La même chose. Les singes préfèrent tenter leur chance et prendre le risque. En diminuant la fréquence de distribution de nourriture, les singes choisissaient quand même le choix le plus risqué, nous raconte le scientifique ! D’après lui, les singes aiment simplement parier.

Le rapprochement avec l’espèce humaine est évident: les humains aussi aiment parier. Bien souvent, les gros gain ont le pouvoir de faire disparaître jusqu’au souvenir des pertes, même si elles sont répétées. La recherche examine ce qui se passe dans le cerveau. Lorsque nous gagnons un pari, une partie de notre cerveau impliquée dans les “mécanismes de récompense” s’active et sécrète de la dopamine. Une hormone secrétée entre autre lorsqu’on fait l’amour ou bien du sport. Il semblerait que cette décharge hormonale et la sensation d’extase qu’elle apporte prennent le pas sur la réalité.

Au delà du joueur et de la psychologie :  une société addictive

Je pense qu’il existe de nos jours une tendance qui va bien plus loin que l’addiction au jeux. Une tendance qui nous pousse à être “addict”, à quelque chose que se soit. Il y a un risque de dépendance globale dans une société qui invite à “en avoir toujours  plus”. Plus d’info, plus d’argent, de technologie... Une chose est sûre: la consommation est à l’honneur. Derrière ceci, c’est une mentalité de dépendance qui se généralise. Le joueur accro comme le drogué en veut lui aussi “toujours plus”.

Comment interpréter psychologiquement cette recherche de “plus”, véritable fuite en avant ? Je me permets d’utiliser ici l’éclairage qu’offre la psychologie inversée: si on recherche toujours plus, c’est qu’on ressent toujours moins. Sous cet angle, c’est pour combler un vide intérieur de plus en plus grand que l’on en veut toujours plus. Mais çà ne fonctionne pas.

Si ce n’est pas forcément ce qui convient le mieux à l’homme pour son épanouissement, c’est en tout cas ce qu’il y a de plus lucratif au point de vue commercial. Voilà ce dont je parle ici, de la mise en avant dans les médias de ces personnalités droguées au “toujours plus”. L’acheteur compulsif super-heureux quand ce sont les soldes que nous vend la publicité. L’homme moderne comblé avec son dernier Iphone, connecté, ultra-branché. La femme maquillée, fardée, habillée tendance… Je crois que vous comprenez.

La mode est à l’excès, au manque aussi: de temps, d’affection, de simplicité… Je ne suis pas là pour brosser un tableau noir de notre temps, ce n’est d’ailleurs pas ce que je pense. Sur bien des points nous vivons une époque merveilleuse. Mais voilà, l’addiction est aujourd’hui un mode de vie. Et on passe facilement de l’une à l’autre. La pression sociale, bien que difficile à juger est bien connue de la psychologie. Dans un tel environnement, un joueur malheureux risque fort de se consoler sur la bouteille.

Plus que les autres, le joueur doit avoir conscience de ce qu’il fait et pourquoi il le fait. Développer la lucidité sur notre relation au jeu est une des clefs pour progresser. En utilisant la psychologie et l’introspection pour prendre conscience de nos limites, le jeu reste un plaisir.

Après avoir lu cet article, faites une brève analyse de votre attitude par rapport au jeu. Alors, pourquoi jouez-vous ? Donnez vos raisons dans les commentaires !

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